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L’artemisia, remède controversé contre le paludisme

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Le paludisme, aussi appelé malaria, est aujourd’hui la pire endémie du monde. Le parasite à l’origine de cette maladie, transmis par les moustiques, emporte chaque année 500.000 personnes, en majorité des enfants. Il touche près de 3 milliards de personnes chaque année. La situation est d’autant plus préoccupante ces dernières années puisque les parasites développent des résistances aux molécules dites « anti-paludiques ». Nous savons pourtant que depuis longtemps, une plante, venue de Chine et facilement cultivable en Afrique, peut soigner le palu. Elle s’appelle l’artemisia annua.

Alors qu’aucune contre-indication n’est à signaler pour cette plante, elle est interdite à la vente en France. Le débat fait rage entre partisans et adversaires de cette dernière. Nous allons tenter de comprendre pourquoi elle se retrouve prise dans une grande controverse.

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Qu’est-ce que le paludisme ?

Il s’agit d’une maladie causée par un parasite transmis par les femelles anophèles (famille de moustique). En général, chez une personne n’étant pas immunisée, le paludisme provoque les premiers symptômes entre 8 à 30 jours après la piqûre. Parmi les signes courants : maux de tête, douleurs musculaires, affaiblissement, vomissements, diarrhées, toux et des cycles alternant fièvre, tremblements et transpiration intense.
Cette maladie touche avant tout l’Afrique, mais aussi l’Asie et l’Amérique du Sud depuis plusieurs décennies maintenant.

Découverte de l’artemisia

C’est lors de la guerre du Vietnam que l’artemisia va se révéler un traitement efficace. Côté américain comme communiste, les troupes sont toutes touchées par le palu. Les soldats américains prennent de la chloroquine alors que les troupes communistes en face n’ont pas de traitement et se voient décimées par la maladie. La Chine les soutient alors en leur faisant parvenir une plante connue depuis longtemps en médecine traditionnelle chinoise : l’artemisia annua. Administrée en tisane, elle fera l’effet d’une potion magique.

À cette époque, l’OMS reconnaît que seule la chloroquine a fait reculer la maladie. Malheureusement, son administration massive a également provoqué des résistances. Celles-ci provoquent dans les années 80 le retour de très fortes épidémies de malaria. Les Chinois, avaient quant à eux déjà lancé un projet de recherche sur l’artemisia (le projet 523). Ils ont alors réussi à isoler ce qui était censé être l’unique principe actif de l’Artemisia annua : l’artémisinine.

Les traitements antipaludéens actuels

L’artémisinine est la substance active médicamenteuse isolée de la plante Artemisia annua. Elle est le principe actif des traitements antipaludéens. Pour augmenter son effet et retarder l’apparition de résistances, elle est administrée en association avec d’autres molécules (différentes en fonction des traitements) : amodiaquine, quinine, méfloquine… Ces combinaisons thérapeutiques ont été étudiées et leur efficacité prouvée.

Ces médicaments ne sont pas disponibles dans la majorité des pays africains et plusieurs problématiques sont rencontrées :

  • leur utilisation doit être autorisée par les protocoles de santé nationaux ;

  • la production d’artemisia devrait augmenter pour pouvoir couvrir l’ensemble des populations concernées ;

  • ces traitements ont un coût encore trop élevé ;

  • des faux circulent sur le marché, car ces traitements représentent un réel business pharmaceutique ;

  • l’éloignement géographique des officines dans de nombreux territoires africains.

Une plante interdite à la production et à la vente en France

On reproche souvent aux tisanes d’artemisia de ne pas avoir fait la preuve de leur efficacité dans le cadre d’études cliniques méthodologiquement contrôlées. Par conséquent leur innocuité n’est pas établie. À l’inverse de la tisane, les médicaments et associations médicamenteuses à base de dérivés synthétiques d’artémisinine, recommandées et utilisées dans le traitement du paludisme, ont prouvé leur efficacité. Leur sécurité d’emploi les a donc conduits à l’octroi d’une AMM (autorisation de mise sur le marché) européenne.

Concernant l’utilisation de la tisane dans la lutte contre le paludisme, l’OMS avance avant tout un principe de précaution pour ne pas utiliser cette plante. Deux risques sont également soulevés : la résistance aux traitements pharmaceutiques et le risque de mauvais dosage. En effet, l’intérêt du médicament est de donner une dose précise de principe actif. Avec une infusion, la dose est plus difficile à contrôler. D’une plante à l’autre les concentrés en principes actifs ne sont pas les mêmes.

Deux poids, deux mesures

Étonnamment, ce principe de précaution ne s’applique pas en ce qui concerne le lariam (un des traitements anti-paludéen actuel) dont les effets secondaires sont pourtant prouvés. Il est toujours disponible sur le marché. Rappelons l’histoire du célèbre chanteur Stromae dont la malheureuse aventure avec le lariam a été rendue publique.

En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est intervenue à trois reprises, en 2015 et 2017, pour interdire la vente de produits à base d’artemisia. Pourtant, cette plante a de nombreuses vertus, et pas seulement comme anti-paludique. Elle ne présente quasiment aucune contre-indication, pousse très facilement et est parfaitement adaptée à nos climats.

Il manque donc des clés de compréhension, et quelques zones d’ombres persistent quant à la justification et aux véritables motivations de cette interdiction sur le territoire français.

Des études privées sont en cours

La Maison de l’Artemisia

Il s’agit d’une association humanitaire française de loi 1901 dont l’objectif est de lutter contre le paludisme par l’artemisia, à destination des populations les plus vulnérables du Sud. Elle a deux missions : accélérer les recherches sur la tisane d’artemisia et encadrer et augmenter la production d’artemisia raisonnée dans les pays impaludés.

La Maison de l’Artemisia a dû lever des fonds (dons privés) pour financer des études cliniques en République Démocratique du Congo (RDC). Cette association est stratégiquement restée dans l’ombre au moment de sa création afin d’obtenir des résultats probants tant sur le plan clinique qu’agronomique.

Les études scientifiques

Depuis plus d’une décennie, un réseau de chercheur.euse.s, de médecins et de pharmacien.ne.s s’est constitué. leur but : valoriser l’usage de la plante naturelle pour lutter contre cette endémie. Concernant les études, les chercheurs expliquent que « s’agissant de plantes qui contiennent des centaines de molécules, elles sont complexes à étudier, et difficilement standardisables. Des études ont été réalisées mais peu selon les standards internationaux par manque de fonds publics. »

Le Dr Jérôme Munyangi explique que « lorsque le parasite est injecté par l’anophèle, il mute et migre vers le foie puis revient dans le sang sous forme de gamétocytes. Les études prouvent que l’Artemisia annua et l’Artemisia afra (la variété africaine) traversent la barrière hépatique pour détruire la réserve de parasites qui s’y trouvent. Au bout de sept jours, une personne traitée n’a plus de gamétocytes dans le sang. Même si l’anophèle vient piquer, il ne pourra plus absorber l’agent causal et transmettre le parasite. »

Des tisanes efficaces ?

Une étude menée en 2015 (en cours de publication) selon les normes internationales (randomisée, en double aveugle) a eu des résultats spectaculaires. 1000 patient.e.s contaminé.e.s y ont participé.  Après 28 jours, 99,5 % des patients ayant pris les tisanes d’Artemisia annua et afra ont guéri, contre 79,5 % de ceux qui ont pris l’ACT (traitement pharmaceutique). Avec la tisane, aucun effet secondaire n’a été observé et la température des patients a plus rapidement chuté qu’avec les traitements médicamenteux.

Les traitements anti-paludéens actuels utilisent l’artémisinine (principe actif de l’artemisia annua). Selon les scientifiques travaillant sur les traitements pharmaceutiques antipaludéens, c’est cette molécule qui agirait, en combinaison avec d’autres principes dans le médicament. Deux variétés d’artemisia existent en Afrique : annua et afra. L’afra ne contient pas d’artémisinine et pourtant les recherches comparatives effectuées montrent la même efficacité entre les deux tisanes. Cela suggérerait donc que l’artémisinine ne serait pas le seul principe actif de cette plante et que le totum de la plante pourrait révéler bien des secrets.

Des enjeux économiques

Selon le Dr Jérôme Munyangi, les questions tournant autour de la diffusion de tisane d’artemisia dans la lutte contre le paludisme est avant tout une question de business avant d’être une question de santé. Il évoque les collusions d’intérêts entre l’industrie pharmaceutique et l’OMS. Comme d’autres chercheurs, il dit avoir été victime d’agressions et de menaces au cours de ces différents essais cliniques.

La tisane serait une véritable option de santé, dans des pays pauvres économiquement où les populations n’ont pas toujours accès aux traitements d’officine. Chacun.e pourrait devenir autonome en faisant pousser la plante dans son jardin. Il semble tout de même qu’encourager les recherches serait une piste à ne pas négliger.

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