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La fièvre du pignon de pin : un désastre écologique… et humain

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Cette année, en Sibérie, la récolte des pommes de pin a commencé avant la saison. La « fièvre du pignon de pin » se propage et touche tout le monde… Mais ce marché lucratif n’est pas sans conséquences… La récolte des pignons de pin s’inscrit dans une véritable économie de marché, guidée par la surconsommation, l’exploitation de son voisin et de la nature, entre autres.

La course aux pommes de pin

On voit arriver des villes des masses de gens sans expérience, qui grimpent sur des arbres de 30 mètres de haut… on déplore de nombreux accidents, parfois mortels. D’autres installent des machines pour secouer les arbres, parfois des équipements lourds, comme des tracteurs ou des camions. D’autres encore scient des arbres centenaires pour en récolter les pommes de pins.

Autour des cueilleurs, on compte des revendeurs, tout aussi nombreux. Ils louent des camions et même des taxis pour assurer le transport des récoltes. Les habitants des villages voisins se sont rapidement intégrés à cette nouvelle réalité et ont commencé à partir dans la forêt sur des tracteurs, des motos et même des tondeuses, à la recherche du meilleur endroit pour cueillir des pommes de pin. Les rues étroites, non pavées et silencieuses des villages se sont transformées en autoroutes par lesquelles le virus de la cupidité s’est propagé partout.

Un désastre écologique et social

Ce mode de culture frénétique non seulement épuise les ressources de la forêt, mais détruit également la culture traditionnelle et le commerce des pignons de pin, créant un climat de concurrence déraisonnée qui pousse à toujours plus de rendement.

J’ai rencontré Oleg, qui réside dans le village de Yashkinsky, qui récolte des pommes de pin au même endroit depuis plus de trente ans. Il me dit : « Maintenant, quand je grimpe sur un pin que je connais depuis l’enfance, je lui dis « au revoir » dans ma tête. La saison prochaine, je ne reviendrai pas ici. De toute façon il n’y aura rien. »
Il nous a montré des sous-bois entiers de pins vieux de plus de 200 ans, désormais recouverts de troncs et de branches nues, un spectacle très difficile.

Ce qui se passe en Sibérie témoigne d’un système où les plus démunis sont prêts à travailler dans des conditions terribles (au péril de leur vie), et où les entreprises traditionnelles sont menacées par cette activité et poussées à elles-mêmes à augmenter leur rendement. Avec comme conséquence la destruction de forêts entières…

Voilà, je voulais juste parler de la provenance des pignons de pin (y compris en bio), vendus à des prix si élevés et servis dans les assiettes des grands restaurants européens.

Misha

Instagram : @iamwild.fr

YouTube: I AM WILD

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