Découvertes dans les années 50, les résonances de Schumann sont un ensemble de pics spectraux composés d’ondes électromagnétiques d’origine naturelle à très basse fréquence, qui se trouvent dans le champ magnétique terrestre. Ces ondes circulent au-dessus de la Terre, sous l’ionosphère, et fonctionnement comme un bouclier naturel. Selon certains scientifiques, ces résonances auraient un impact sur l’Homme.
La résonance de Schumann doit son nom au physicien allemand Winfried Otto Schumann, qui l’a décrite pour la première fois en 1952, avant qu’elle soit officiellement démontrée dans les années 60. Pour cela, des scientifiques ont analysé pas moins de 2000 orages aux quatre coins du globe. Les ondes électromagnétiques liées à la résonance de Schumann ont été baptisées depuis : « battement de cœur de la Terre ».
Les corrélations entre les fréquences de la Terre et l’Homme n’en sont qu’à leurs balbutiements. En 2006, une étude a suggéré que les fréquences de la foudre pouvaient être liées à différents types d’ondes cérébrales. Les chercheurs sont parvenus à démontrer une « cohérence en temps réel entre les variations du spectre de Schumann et les spectres d’activité cérébrale dans la plage 6-16 Hz ». Puis en 2016, des experts du laboratoire de neurosciences comportementales de l’Université Laurentienne au Canada ont publié une étude sur ces effets. Ils affirment avoir découvert, après trois années d’observation, « des similitudes inattendues dans les modèles spectraux et la force des champs électromagnétiques générés par le cerveau humain et la cavité Terre-ionosphère ».
Thierry Alingrin, spécialiste de la biodynamique corps-esprit, nous explique comment fonctionne le corps : « Tout est lié dans le monde. Les résonances de Schumann sont des ondes à basses fréquences, tout comme l’est le corps humain, essentiellement. Ce sont nos molécules d’eau qui donnent la forme et la fonction aux organes. Et ces molécules d’eau sont en permanence informées par les ondes électromagnétiques, car elles ont comme fonction principale de capter l’information. Dès lors que l’on a des émissions en basse, moyenne, haute ou hyper fréquence, cela va interagir avec nos molécules d’eau. Voilà pourquoi les fréquences de la Terre nous informent en permanence ! Les fréquences de Schumann sont plutôt bénéfiques, car elles sont en basse fréquence. Comme notre corps est en basse fréquence aussi, il est alors informé en basse fréquence. »
« Cela dépend aussi de la qualité du récepteur, à savoir nous. Moins on est pollué, stressé, plus nos antennes réceptionnent les bonnes informations, et plus nos organes qui correspondent à ces basses fréquences vont fonctionner correctement, car ils récupèrent davantage d’informations. Plus on est pollué par des métaux lourds, une mauvaise alimentation, plus on est pollué psychiquement, par le stress ou la peur, plus cela va contracter nos molécules d’eau et la pollution électromagnétique, qu’elle soit bonne ou mauvaise, va perturber notre équilibre. Si nous ne sommes pas pollués, ces fréquences vont simplement passer, et nous y serons nettement moins sensibles. Il y a, sur la Terre, des rayonnements telluriques, magnétiques, qui sont des ondes plutôt négatives. Et il y a des ondes positives, qui nous arrivent du Soleil notamment. Et tout cela, venant de la terre et du ciel, s’équilibre. Il y a aussi des phénomènes qui peuvent provoquer des déséquilibres ponctuels, comme les tempêtes solaires. »
Thierry Alingrin conclut : « Plus on est contracté par le stress, plus nos molécules d’eau sont resserrées, moins on va capter de photons, à savoir la lumière. Les phénomènes ponctuels s’amplifient alors. Plus on est joyeux et l’on se nourrit bien, mieux on les traverse. L’aspect psychique est primordial. Mais on ne se rend pas compte de l’impact de l’alimentation ! Quand on mange des choses qui engluent notre corps et qui font qu’on ne peut pas mettre nos cellules dans un environnement électromagnétique bénéfique, parce qu’il y a trop de poisons, et bien qu’est-ce qui interagit avec les ondes ? Ces poisons au cœur de nos cellules… Autrement, les résonances de Schumann, en soi, ont à la base un rayonnement bénéfique. C’est notre corps qui, selon sa vitalité, va réceptionner l’information de manière plus ou moins équilibrée. »
Ainsi, selon Thierry Alingrin, tout est lié, voilà pourquoi les résonances de Schumann, comme tout, auraient un impact sur nous. Et ce sont nos molécules d’eau notamment, dont le corps humain est composé à 96 % ou 97 %, qui font ce lien entre l’invisible et le visible. Sur la santé, essentielle, c’est une formidable occasion de revoir notre interview : « Pr Jauvais : la sagesse de la santé au naturel » !
Sophie Di Malta, journaliste.
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