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Norman Walker, pionnier de l’alimentation vivante !

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Une philosophie de Vie : Norman Walker

« Le soin et l’attention que nous accordons à nos corps physique, mental et spirituel reflète notre valeur vis-à-vis du reste du monde »

Tout le monde aurait certainement adoré l’avoir connu personnellement, Norman Walker, un homme d’une vitalité lumineuse, d’un dynamisme et d’un enthousiasme à toute épreuve. Et pour cause. Comme lui-même ne vieillissait pas, son travail n’a pas pris une ride et ses livres, très fluides et faciles d’accès, sont toujours d’une actualité à la fois éblouissante et bousculante !

Chercheur internationalement connu dans le domaine de l’hygiénisme, de la santé et de la nutrition, Norman Walker a été un pionnier de l’alimentation vivante (crue) et un grand promoteur, dès les années 1910, des bienfaits des jus frais de légumes et de fruits pressés à froid. Né en Italie, à Gênes en 1886 (ou 1867, selon certaines sources), mais citoyen britannique avant de recevoir, en 1918, la citoyenneté américaine, il se trouva, très jeune, gravement malade à la suite de plusieurs années de stress et de surmenage. C’est dans ce contexte qu’il entama à Londres, au tout début du 20e siècle, ses recherches sur l’incidence du facteur « alimentation » sur la santé en général et sur le développement des maladies en particulier, s’étant très vite aperçu des conséquences directes et inévitables, à court, moyen et long terme, des choix alimentaires et culinaires quotidiens sur l’état global des individus. Après s’être guéri lui-même de façon entièrement naturelle, tout en augmentant progressivement son dynamisme et son énergie – grâce principalement à l’action des jus frais qu’il découvrit intuitivement en pressant, à la main d’abord, divers légumes – il devînt un grand passionné des questions de bien-être, de vitalité et de longévité, souhaitant diffuser ses découvertes et connaissances au plus grand nombre. Ses livres, publiés entre 1936 et 1981, connaissent un grand succès international et sont régulièrement à l’origine du déclic, de la petite étincelle qui amène nombre de personnes à changer leur mode de vie et leur compréhension de l’alimentation. Ainsi, il a été et demeure encore aujourd’hui un grand « éveilleur de consciences » appelant chacun à assumer sa propre responsabilité dans l’atteinte et le maintien d’une vie saine, joyeuse, vibrante et harmonieuse (The Natural Way to Vibrant Health, 1977).

« Le corps humain est étroitement dépendant de la qualité de son alimentation, et non moins de la compatibilité de ces aliments avec ses besoins. Le monde s’est ouvert à cette réalité au cours de ces deux derniers siècles. Peu à peu, les complexités mystérieuses du métabolisme humain et la façon dont le corps utilise les minéraux et les vitamines fournis par sa nourriture se sont éclairées »

Dans la conception de Norman Walker, rien n’est hasardeux. Tout état de santé ou de maladie est le résultat logique et implacable de nos choix, de nos pratiques, de nos dispositions intérieures et de notre façon de nous alimenter. Loin des solutions révolutionnaires, des produits et des compléments miracles, ce qu’il propose est un regard renouvelé sur le monde, les habitudes culturelles et la nutrition, ainsi qu’un mode de vie simple basé sur le respect au quotidien des lois de la nature, de soi et des autres (humains et animaux).

« L’état de notre corps dépend directement de l’attention psychique et physique que nous lui accordons. J’insiste sur le terme psychique parce que le psychisme revêt une importance capitale dans la façon dont nous nous sentons. On ne peut être en bonne santé tout en étant constamment préoccupé par la souffrance et la maladie, ni être heureux en étant envahi par de sombres pensées. On ne peut rester jeune en étant obsédé par la crainte de vieillir »

Les trois grands piliers d’une vie en santé, libre de maladies et de défaillances de toutes sortes, sont pour lui : la culture d’un esprit léger, joyeux et positif, une attention constante portée à nos pratiques alimentaires et un souci de soi s’exprimant et se manifestant par le biais de soins appropriés et d’une hygiène de vie globale, raisonnée et bienveillante. On trouve résumé l’ensemble de ses connaissances des lois de la nature (libres de toute rigidité et dogmatisme) dans son livre Become Younger (en français : Rajeunir et rester jeune par l’harmonie du corps et de l’esprit, publié aux éditions Jouvence). Véritable pierre de touche de sa philosophie et de son « programme » de vie et de jeunesse, il insiste sur l’importance d’une approche holistique de la santé, de la réunion harmonieuse du corps et de l’esprit, ainsi que de l’attention portée aux différentes sphères qui nous constituent (physique, énergétique, émotionnelle, mentale, sociale, spirituelle). Dans l’optique d’une véritable réversibilité des processus d’entropie et de dépérissement – communément admis comme étant irréversibles – et après avoir identifié les principaux facteurs de sénescence tels que le stress, le surmenage, la sédentarité, une mauvaise hygiène de vie, une respiration superficielle, les pollutions alimentaire et environnementale, la dévitalisation des aliments, les pensées et les émotions négatives, ainsi que la toxémie, la congestion et l’inflammation chroniques qui en découlent, il apporte nombre d’antidotes élémentaires et de stratégies naturelles, diversifiées et complémentaires afin d’atteindre un bon équilibre, une vie heureuse et dynamique et un état de santé optimale. Daniel Kieffer (L’homme empoisonné, 2012, L’Encyclopédie de la revitalisation naturelle, 2014 et Régénération intestinale, 2016), qui préface l’édition française du livre, écrit : « J’ai pu retrouver dans ces pages un véritable concentré de pédagogie de santé, vivifié par l’enthousiasme qui témoigne, à lui seul, de la victoire des forces de vie sur les forces de mort. […] Si ce livre est un parfait petit manuel de biologie fondamentale, c’est pour mettre à la portée de tous les clés pratiques d’un rajeunissement vrai, conçu à 1000 lieues des trucs, recettes et autres formules miracle ne servant que des intérêts commerciaux ou égotistes. Même si le discours empirique de quelques paragraphes pourrait être revu aujourd’hui à la lumière de connaissances plus modernes, cet ouvrage transpire des évidences qu’on ferait bien d’introduire dans les programmes scolaires ! »

Recherche Scientifique et de Chimie de la Nutrition

Après son épisode de guérison, N.W. fonda, en 1910, le Laboratoire Norwalk de Recherche Scientifique et de Chimie de la Nutrition à New York. Grâce à ses investigations dans le domaine, il pointa, rapidement et ouvertement, les diverses pratiques qui détruisent et nuisent à la vie dans toutes ses manifestations et à la vitalité des aliments en particulier. L’une de ces pratiques, la plus commune et la plus répandue, la cuisson qui, sous toutes ses formes, est qualifiée de délétère et néfaste, parce que la chaleur détruit tout le potentiel nutritionnel, vibratoire et énergétique des aliments, parce que cette destruction équivaut à leur dévitalisation et, par conséquent, à leur mort, parce que la vie et la mort ne peuvent coexister au sein d’un même élément (« que ce soit notre corps, les légumes, les fruits, les noix, amandes et graines de toute sorte ») et finalement, parce qu’on ne peut nourrir la vie par la mort. Autrement dit, on ne peut espérer obtenir le bon fonctionnement des activités naturelles de reconstruction et de régénération du corps, des cellules et des tissus par le biais d’aliments dévitalisés, dénaturés, déstructurés, falsifiés ou mécaniquement et chimiquement transformés. Ce qui compte, avant tout, dans le choix des aliments que nous consommons, c’est la vie qu’ils contiennent. Sans les nutriments vivants et actifs que réclament nos cellules, sans les éléments intangibles et complexes que sont les enzymes, véritables catalyseurs qui permettent au corps de digérer, de transformer et d’assimiler la nourriture, sans l’oxygène, la lumière et l’eau organique essentiels à la vie, il ne saurait y avoir de réelle nutrition, ni de processus de guérison lorsque les états de maladie, de dépression et de défaillance se sont installés. L’intégrité et la vitalité du corps et de l’esprit se fondent nécessairement sur une alimentation bio-logique et bio-génique, « c’est-à-dire d’origine organique. Afin d’être assimilés par le corps humain pour qu’il reconstitue et régénère son capital cellulaire et tissulaire, sels et matières minérales doivent être issus d’organismes vivants. Les rayons du soleil envoient des millions d’atomes dans la vie végétale, activant de la sorte des enzymes qui, grâce à cette force, transforment des éléments inorganiques en éléments organiques et vivants, dont nous pouvons nous nourrir » (Votre santé par les jus frais, p. 12).

« Quiconque, aujourd’hui, ignore encore la valeur nutritionnelle et thérapeutique des jus frais de fruits et de légumes est regrettablement mal informé. Depuis le début du 20e siècle, les jus frais ont fait leur preuve. Leur valeur est, désormais, universellement reconnue tant par les professionnels que par le public. La raison principale de leur efficacité réside dans le fait qu’en séparant l’eau et les éléments minéraux des fibres contenus dans les végétaux, on obtient un aliment liquide [hautement nutritif] d’une digestibilité quasi instantanée »

N.W. est principalement connu pour son guide thérapeutique sur les jus frais : Votre santé par les jus frais de légumes et de fruits, (édition originale anglaise Fresh vegetable and fruit juices, What’s missing in your body ? 1936 ; traduction allemande en 1970 et française en 1999 chez Editions d’Utovie). Il y démontre et explique le pouvoir et l’efficacité de ces « eaux organiques » comme il les appelle, pour permettre et stimuler les fonctions de nettoyage et de décongestion internes (détoxification de l’organisme), pour réaliser une nutrition au niveau cellulaire qui soit effective, profonde et régénératrice, pour favoriser la reconstitution des tissus, l’équilibrage des systèmes nerveux et endocrinien, la consolidation des os, etc. « L’extraction du jus et l’élimination des fibres permet à l’aliment liquide d’être digéré et assimilé très rapidement, en l’espace de quelques minutes parfois, avec un minimum d’effort et de fatigue pour le système digestif. L’aliment solide, en revanche, exige des heures d’activité digestive avant que ses éléments nutritifs parviennent aux cellules et aux tissus qui en ont besoin. Dépourvus de valeur nutritionnelle, les fibres agissent, néanmoins, comme un balai au cours des mouvements péristaltiques intestinaux, de là la nécessité de manger également des aliments crus en complément des jus » (Votre santé par les jus frais, pp. 13-14).

Bien qu’un peu austère dans sa forme, l’ouvrage, très accessible, donne de précieuses clés (tableaux analytiques des aliments et associations synergétiques favorables) pour pallier aux carences de l’organisme en vitamines, minéraux, oligo-éléments, enzymes et micronutriments et prescrit des associations précises d’aliments en fonction de maladies ou de problèmes de santé donnés. Malgré les efforts de diffusion de Norman Walker, entre autres, et l’accessibilité de plus en plus grande des informations sur la nutrition, l’état de carence qui résulte principalement d’une suralimentation calorique, artificielle et vide, c’est-à-dire dépourvue de densité nutritionnelle, et l’état de fatigue chronique qui lui est fatalement associé, se sont généralisés dans nos sociétés contemporaines et continuent de toucher la plus grande majorité des gens. La carence nutritionnelle, associée au phénomène de toxémie, est très souvent responsable de la perte de l’énergie vitale, du vieillissement prématuré, de l’émergence d’une affectivité et d’une vie émotionnelle négatives ou de basses fréquences et de l’émergence de pathologies les plus diverses et variées, tant sur les plans physique que psychologique.

Les notions de toxémie et de carence nutritionnelle, liées à une alimentation dénaturée, avaient également été mises en avant comme causes principales du développement des maladies chroniques dans le cercle des premiers tenants de la médecine naturelle aux Etats-Unis, et tout particulièrement par John H. Tilden (1851-1940) qui publia en 1916 et 1925 deux ouvrages d’une actualité saisissante : Food. Its influence as a factor in disease and health (Alimentation. Son influence comme facteur de santé et maladie) et Toxemia – The true interpretation of the cause of disease. An antidote to fear, frenzy and popular mad chasing after so-called cures (La toxémie expliquée. La vraie interprétation de la cause de la maladie – un antidote contre la peur, la frénésie et la folle course aux soi-disant traitements). Dans ces ouvrages, mais aussi dans le magazine mensuel qu’il édita à partir de 1900 (The Philosophy of Health qui devient par la suite à partir de 1926 le Health Review and Critique), Tilden mettait pertinemment l’accent sur les causes réelles du mauvais fonctionnement des organes, des crises aiguës de l’organisme et du développement des maladies chroniques et prônait le nettoyage des intestins et du milieu interne (détoxification) comme étape préalable et nécessaire à l’activation de la fonction naturelle d’auto-guérison de l’organisme. Tout comme Norman Walker après lui, Tilden proposait à ses patients une hygiène de vie particulière, afin de transformer des habitudes délétères, tels que le surmenage et le stress, la consommation excessive de nourriture et de stimulants et une alimentation non appropriée, artificielle, raffinée et dévitalisée, sources d’empoisonnement à petit feu et par conséquent, d’irritation, d’acidification, d’ulcération, d’affaiblissement et d’inflammation chroniques. C’est dans de telles circonstances, expliquait Tilden, que le mécanisme d’auto-toxémie s’enclenche. Celui-ci consiste en une rétention des toxines et leur accumulation excessive dans le milieu interne, l’organisme ne pouvant plus les éliminer, faute d’énergie vitale. Cet état d’affaiblissement et d’inflammation génère toute une série de maux et de maladies dont on s’évertue ensuite d’en supprimer les manifestations extérieures (symptômes) par des drogues (médicaments) aussi malvenues et toxiques qu’inefficaces en termes de guérison.

 

« Lorsque vous aurez découvert que les moyens naturels existent de recouvrer et de maintenir votre santé à un haut degré de vibration, vous éprouverez, ensuite, la joie qui découle de la mise en pratique quotidienne de cette découverte ! Il vous paraîtra à la fois étrange et regrettable que tant d’autres négligent de se pencher sur cette question et préfèrent continuer de s’enferrer dans une dégradation toxémique inéluctable »

N.W. est aussi un pionnier du végétarisme (voir Votre santé par la diététique et les salades crues édité en 2008 chez Utovie ou le Guide de l’alimentation végétarienne et des salades qui vient de paraître en français en 2014 chez Macro Edition, coll. « Nouvelles Pistes Thérapeutiques »). Il y dénonce les méfaits de la consommation de produits laitiers (à l’exception du lait de chèvre cru) qu’il considère comme les pires producteurs de mucus ; causes principales et insidieuses des grippes, rhumes, bronchites, asthme, pneumonies, sinusites, infections et problèmes respiratoires les plus divers. Il pointe, également, la consommation du poisson et de la viande comme étant dommageable pour la santé humaine et revient sur le caractère néfaste et toxique des différentes techniques scientifico-industrielles de transformation et de conservation des aliments telles que la pasteurisation, la stérilisation, la synthétisation, la lyophilisation ou l’irradiation.

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Il a, également, mené un travail de recherche considérable sur l’importance des intestins pour la santé globale et a développé un système théorique rigoureux dont la valeur et la pertinence furent confirmées par des décennies de pratique et de traitements réussis à l’aide de l’hydrothérapie du côlon (grâce auquel il a attesté la résorption et la guérison de différents troubles tels que la fatigue chronique, la déficience visuelle et auditive, l’asthme, les allergies, les problèmes digestifs, les affections respiratoires, etc.). Les résultats et conclusions de ses recherches dans ce domaine sont présentés dans l’ouvrage de référence : La Santé de l’Intestin. Le Côlon (Colon Health – 1979) publié en français en 2013 chez Macro Editions. Norman Walker y appréhende toutes les parties du corps dans leur relation étroite avec l’intestin, « siège du système immunitaire et de la santé de l’organisme » et montre comment chaque organe, glande ou cellule est directement affecté par la condition du côlon. Ainsi, la santé globale des individus dépend en grande partie de la santé des intestins, elle même directement liée à la qualité de notre alimentation et de notre hygiène de vie. De là, l’attention particulière devant être accordée aux fonctions essentielles de circulation, d’élimination et d’évacuation qui sont trop souvent négligées ou plus ou moins intentionnellement oubliées.

L’eau et Norman Walker

N.W. s’est également intéressé à l’importance de la qualité de l’eau pour la santé du corps et de l’esprit avec son livre Water can Undermine your health (1974) où il revient sur le pouvoir thérapeutique des jus frais et crus et sur leur rôle essentiel dans les processus de minéralisation et d’hydratation du corps. Les jus frais sont en réalité des eaux organiques bio-assimilables, contrairement à l’eau courante qui, elle, contient des minéraux inorganiques et, donc, inassimilables. Ces minéraux inorganiques s’accumulent, au fil des ans, dans l’organisme et sont à l’origine de divers problèmes articulaires et arthritiques. Sans évoquer les autres composants hautement toxiques qui se retrouvent dans l’eau du robinet tels que le chlore, le fluor, les antibiotiques, les agents chimiques, les virus, les toxines et les divers métaux lourds. Ainsi, il recommande de boire l’eau sous forme de jus frais et crus provenant d’aliments biologiques ou l’eau préalablement distillée et purifiée de tout élément inorganique.

« L’homme est à la mesure des pensées de son cœur »

Esprit jeune, curieux, libre et ouvert, en quête permanente de nouvelles découvertes, Norman Walker s’est mis, jusqu’à sa mort en 1985, au service de l’écoute de la nature et de la Vie qu’il considérait comme indestructible dans ses forces constructives, créatrices et régénératrices. Par là, il fut, dans le sillon de John H. Tilden, l’un des tous premiers à contester la « norme du mal », cet impératif ou cette croyance souterraine qui imprègne et mine nos sociétés, celle de l’entropie, de la fatalité et du déclin. Non ! Mal vieillir, vieillir malade n’est pas naturel, n’est pas normal ! Contre la spirale négative de l’ignorance, de la résignation et de la souffrance, qui conduit fatalement à une diminution toujours plus marquée des capacités d’agir, il lui tenait à cœur d’inviter les personnes à s’engager sur le chemin de l’éveil spirituel, dans une quête sincère de connaissances vraies, bonnes et utiles pour la vie, l’épanouissement de soi et des autres, le développement de la capacité de bienveillance, de don, de service et d’accueil. L’affirmation de Tilden selon laquelle la connaissance est un pouvoir et la connaissance de la façon d’être en bonne santé est un pouvoir plus grand encore, convient bien à Norman Walker qui n’en pensait pas moins et n’en souhaitait pas moins pour tout un chacun.

« La connaissance est comme la graine d’une plante. Si vous la gardez enfermée dans un tiroir, la graine finira par perdre de sa valeur. Plantez-la, cultivez-la, nourrissez-la, et tout le voisinage la contemplera et jouira de sa splendeur. En retour, vous en récolterez d’autres graines en plus. C’est pourquoi il en va de la connaissance comme de tout : nous devons donner pour recevoir » (même si nous ne donnons pas pour recevoir !). « Ce n’est qu’en donnant que nous pouvons grandir »

Enfin, Norman Walker fut aussi ingénieur et il reste également fameux pour la création en Californie où il était établi dans les années trente de son propre extracteur à jus, le Norwalk Hydraulic Press Juicer, une référence encore aujourd’hui dans le domaine des extracteurs haut de gamme. Pour l’anecdote, il ouvrit dès les années 1910, conjointement avec un médecin, un bar à jus et proposait la livraison à domicile ! Ce service fonctionna jusqu’en 1930. Il commença à commercialiser le Norwalk au moment où le Ministère de la Santé de San Francisco imposa l’interdiction à la vente de jus vivants non pasteurisés. Il fonda également une revue sur la santé The New Health Movement Review qu’il dirigea plusieurs années. Norman Walker a été une source d’inspiration pour de nombreux coachs santé tels que le célèbre Jay Kordich et le britannique Jason Vale. Deux magnifiques exemples de jeunes hommes qui, à des époques différentes (les années quarante cinquante pour Jay Kordich et très récemment pour Jason Vale), ont radicalement transformé leur vie, grâce à la pratique quotidienne des jus frais et crus de légumes et de fruits biologiques.

Autant de découvertes et de lectures passionnantes pour ceux et celles qui souhaitent s’initier ou s’éclairer davantage sur les extraordinaires bienfaits des jus et de l’alimentation vivante !

Katherine Sirois

Historienne de l’art de formation, passionnée par l’alimentation crue