Nez qui coule, nez bouché, yeux qui piquent et qui pleurent, éternuements, démangeaisons, larmoiements, réactions cutanées, yeux bouffis, difficultés à respirer, autant de symptômes dus à un terrain allergique au dégagement des pollens. L’explosion de pollen et le nombre d’allergies ont triplé en 25 ans. L’allergie au pollen, (la rhinite saisonnière ou le rhume des foins) touche 20 % à 30 % des individus.
Les causes en sont multiples, à commencer par une exposition décroissante aux micro-organismes au début de la vie, ainsi que le changement climatique et la pollution notamment atmosphérique.
Les pollens les plus virulents sur des organismes aux terrains allergiques sont ceux des graminées, de l’ambroisie et d’autres herbacées, et de certains arbres (cyprès, bouleau, chêne, charme). Ce sont des plantes anémophiles dont le pollen, disséminé par le vent pour permettre la reproduction, se diffuse dans les voies respiratoires. Leur production et dégagement dans l’air dépendent du climat. Les dérèglements constatés (élévation des températures, allongement des périodes chaudes, orages plus intenses) peuvent être responsables de saisons polliniques plus longues, d’une croissance plus rapide ou d’une floraison accrue de certaines plantes.
L’exposition à la pollution de l’air (trafic routier, industries…), aux particules fines (PM10, PM2,5) et oxydes d’azote (NO) a un effet direct sur les voies respiratoires. Elle augmente l’inflammation et la réactivité bronchique chez les adultes, les enfants et même les bébés encore en gestation.
Les polluants atmosphériques agissent aussi sur les plantes : certaines espèces, « stressées » par des valeurs élevées de CO2, peuvent augmenter leur production pollinique.
Les trois grands types de plantes allergènes sont :
Ainsi au printemps, nous avons les pollens des fleurs herbacées et des arbres, en été celui des graminées et en automne encore ceux de quelques arbres ! Il existe une liste (non exhaustive) des plantes réputées à potentiel allergisant identifiées par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA). Elles sont malheureusement très nombreuses…
Bien sûr, le bon sens nous invite à éviter à tout prix de planter les végétaux qui déclenchent le mécanisme de l’allergie, en faisant l’impasse des espèces anémophiles fécondées par le vent qui dissémine le pollen dans l’air et de privilégier les plantes entomophiles. Les graminées doivent être entretenues régulièrement et à l’extrême, vous pouvez remplacer le gazon par des mousses !
Au cœur même d’une plante, les sesquiterpènes (classe de molécules) jouent le rôle d’agent de défense. Cela n’est pas tout à fait un hasard si les huiles essentielles qui en contiennent présentent des propriétés anti-infectieuses et antiallergiques (sans parler des autres propriétés).
Camomille allemande, achillée millefeuille, santal, myrrhe, cèdre de l’atlas, genévrier commun, curcuma, gingembre officinal, hélicryse d’Italie.
Ces huiles essentielles ont une excellente tolérance cutanée. Appliquées pures sur la peau, elles ne provoquent aucune irritation. Néanmoins il est bon de noter qu’un usage massif de telles huiles peut provoquer des allergies qu’à petites doses elles sont censés combattre !
Ben Hicaubert, naturopathe
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