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L’huile de ricin et ses usages

Plantes
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L’huile de ricin est très connue pour ses vertus cosmétiques, notamment en ce qui concerne la beauté des cheveux, des ongles et de la peau. Le Rapport final sur l’évaluation de l’innocuité de l’huile de graines de Ricinus Communis (ricin) paru en 2007 prouve d’ailleurs qu’elle peut être utilisée à cet usage sans danger. Elle présente également de multiples vertus thérapeutiques : en cataplasme ou en interne (en purgation).

Le ricin, et son huile

Le ricin, de son nom latin Ricinus communis, est une plante de la famille des euphorbiacées qui pousse majoritairement en régions tropicales. Sa période de floraison est l’été. Il s’agit d’un arbuste feuillu qui peut monter jusqu’à deux ou trois mètres de hauteur.

L’huile de ricin

L’huile végétale qui en est extraite est obtenue par pressage de ses graines. Elle est utilisée en médecine traditionnelle en Afrique de l’Est, en Chine ainsi qu’en Inde dans la médecine ayurvédique depuis plus de 1 400 ans. Le pressage des graines permet d’obtenir une huile visqueuse, jaune pâle. Elle contient jusqu’à 90 % d’acides ricinoléiques (acide gras oméga-9 hydroxylé) – son principal principe actif -, 4 % d’acides linoléiques, 3 % d’oléiques, 1 % d’acides stéariques et moins de 1 % d’acides gras linoléniques.

Afin d’obtenir une huile de ricin de haute qualité, il convient d’utiliser une méthode dite « de pression à froid » consistant à peler puis presser les graines. Ce procédé permet d’obtenir une huile de qualité mais en moins grande quantité qu’avec d’autres procédés d’extraction d’huile. L’huile obtenue est 100 % vierge et naturelle : aucune substance nocive n’est utilisée pour sa production. Attention à bien vérifier lors de l’achat qu’il s’agit d’une huile « vierge », c’est-à-dire sans aucun ajout d’huile essentielle ou autres substances.

L’huile de ricin est-elle toxique ?

L’huile de ricin n’est pas toxique. La graine de ricin, en plus de contenir de l’huile et des protéines allergènes (albumine) contient un agent appelé « ricine ». Cette fameuse ricine est toxique. L’huile de ricin transformée ou raffinée ne contient aucune de ces substances. C’est donc à tort qu’elle est parfois qualifiée de « toxique », parce que trop souvent confondue avec la ricine.

Zoom sur l’usage en cataplasme

Les articulations douloureuses, les foies fatigués, les intestins paresseux, les excroissances peuvent devenir de l’histoire ancienne avec des applications régulières de cataplasmes d’huile de ricin. Elle sera une précieuse alliée également dans des cas de nausées, d’inconforts digestifs, de tumeurs, de grippe ou de fièvre, d’insomnie et dans beaucoup d’autres affections telles que migraines, entorses ou courbatures, grâce à ses puissants effets anti-inflammatoires.

Du nourrisson jusqu’à la personne âgée, l’huile de ricin pourra être utilisée en externe sans danger. Afin de vous assurer que vous ne faire aucune allergie (très rare) à cette huile. Vous pouvez tester d’en appliquer une petite quantité sur une partie de votre corps (dans le pli du coude par exemple)

Booste l’immunité

L’huile de ricin a également la particularité de booster la production de lymphocytes T11 à l’endroit où elle est appliquée.

Une étude contrôlée par L’Institut de recherches en médecine Fetzer Energy Medicine a apporté la preuve en 1987 que la thérapie à base d’huile de ricin, utilisée en cataplasmes sur des sujets volontaires sains, stimulait le système immunitaire. L’étude montre « une augmentation concomitante du nombre total de lymphocytes (cellules immunitaires) due principalement à l’augmentation des lymphocytes T11, sept heures après le début du traitement.

En participant à multiplier la présence de lymphocytes, l’huile de ricin offre un grand soutien immunitaire lorsqu’elle est appliquée en cataplasme. Elle sera donc parfaitement indiquée en cas de maladie virale ou d’immunodépression.

Edgar Cayce

Edgar Cayce (1877–1945) était un grand médium américain. Il faisait ce qu’il appelait des « lectures », en état de transe hypnotique. Durant les séances médiumniques qu’il donnait, il indiquait un certain nombre d’informations concernant les individus qu’il pouvait avoir en face de lui, notamment des indications de « protocoles thérapeutiques ». De nombreuses séances ont été retranscrites et sont aujourd’hui conservées à la Fondation Cayce aux États-Unis.

Edgard Cayce parlait très souvent des plantes et de l’usage de l’huile de ricin. Il l’aurait recommandée plus de 570 fois, mais toujours en usage externe. La fondation Cayce partage qu’Edgar aurait obtenu de nombreux résultats sur des verrues, des dermatoses, des kystes, des tumeurs bénignes mais aussi malignes, des cancers de la peau, du sein mais également dans des cas de cystites, cholécystites, coliques hépatiques et néphrétiques et des problèmes hépatiques et digestifs (colites, coliques, constipation, appendicite). Les bienfaits ont également été constatés dans des cas de rhumatismes, maux de tête, épilepsie, néphrites, ou encore de fièvre.

Cayce disait : « L’effet de ces cataplasmes d’huile est de dynamiser, par l’absorption à travers le système transpiratoire, les activités physico-chimiques qui produisent une plus grande quantité de lymphe, en augmentant l’activité des échanges à la surface. Cela provoque un drainage qui permettra l’élimination des poisons » (lecture 631-4).

Dans ses indications, tout comme la naturopathie le préconise, Cayce recommandait que l’usage de l’huile de ricin s’inscrive dans une démarche holistique de santé.

Conseils d’application

Il est généralement recommandé d’appliquer les cataplasmes plusieurs heures par jour (dans les cas aigus) et plusieurs jours de suite si nécessaire. Il est conseillé de placer le cataplasme sur la zone correspondant à la douleur ou à l’organe touché par un symptôme. Par exemple, en cas de colique hépatique : le placer sur le foie. En cas de coliques néphrétiques ou de calculs rénaux, appliquez-le sur les reins.

Le cataplasme peut aussi être appliqué sur l’origine possible du problème. Par exemple, en cas de migraine, il pourra être salvateur d’appliquer un cataplasme sur le foie et les intestins car la cause des migraines peut être liée au fonctionnement hépatique et/ou intestinal. Ces pratiques doivent être adaptées en fonction de chaque personne.

 

D. Querou, Naturopathe