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Le point sur le compteur Linky

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Nous sommes tous concernés par le compteur Linky, déjà installé dans de nombreux foyers français, et pourtant si décrié. À quoi sert-il ? Pourquoi fait-il polémique ? Quels risques induit-il, notamment sur notre santé ? Quel est le cadre légal de son installation ou de sa désinstallation ?
Igor Bezard, directeur de l’École française de géobiologie (EFG), répond à nos questions.

Qu’est-ce que le compteur Linky et quels sont ses avantages ?

Le compteur Linky est un nouveau compteur électrique destiné à être installé dans tous les foyers français d’ici 2021.

Les avantages de ces compteurs dits « communiquant et intelligents », présentés par Enedis sont de :

  • pouvoir payer sa consommation en temps réel ;
  • faire des économies ;
  • visualiser les appareils qui vont consommer le plus d’énergie ;
  • choisir son abonnement par paliers.

Pourquoi l’installation de ces compteurs fait-elle tant polémique ?

Le compteur Linky pose trois niveaux de problématiques potentielles

  • Un problème d’ordre « technique ». De fait et par conception, tout appareil électrique rayonne des champs électromagnétiques. C’est le cas du compteur Linky, qui va utiliser cette capacité pour « injecter », grâce à la technologie du courant porteur en ligne (CPL) dans le réseau électrique domestique, des fréquences plus élevées en portage sur le courant domestique 50 Hz, afin de recueillir des données de consommation.
  • Un problème de « sécurité », qui n’est pas forcément bien explicité. Les fils de cuivre présents dans nos réseaux domestiques n’ont pas été techniquement et initialement conçus pour accueillir ce type de surcharges. Il y a déjà eu en France des déclenchements d’incendies, des déclenchements intempestifs d’appareils électriques, surtensions et dysfonctionnements électriques divers.
  • Une problématique « citoyenne », puisque cet appareil va permettre de récolter un certain nombre de données sur les usagers. Enedis ne s’est d’ailleurs pas caché de pouvoir les exploiter à travers ce que l’on appelle « le BIG DATA », autrement dit l’exploitation massive commerciale (a minima) de toutes ces données recueillies, qui sont a priori anonymisées, mais nous n’avons pas de garanties fiables, objectives et partagées quant à cet aspect-là.

Le débat autour du compteur Linky est assez complexe à cerner, car il a été « privatisé » par des experts qui l’ont rendu peu accessible au consommateur « lambda », pour qui il est finalement difficile de démêler le faux du vrai… Même l’indépendance des études qui sont menées par les organismes officiels type l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) pose question, car les enjeux économiques sont tout à fait considérables. Dès lors qu’il y a des enjeux économiques puissants, il est légitime de s’interroger sur les informations communiquées par des acteurs qui peuvent avoir un lien direct ou indirect avec ces intérêts.

Y a-t-il des enjeux pour notre santé, et quels sont-ils ?

Oui, il y a un certain nombre d’enjeux. L’OMS a classé, depuis 2011, les ondes radiofréquences dans ses tableaux comme potentiellement cancérogènes. Un certain nombre d’études ont été menées en France et à l’étranger, avec notamment le rapport « Bioinitiative ». La dernière version, datant de 2012, compile environ 1800 études indépendantes qui mettent en corrélation l’exposition aux ondes électromagnétiques hyperfréquences et le risque de leucémies ou encore de certains cancers au niveau du cerveau, comme des gliomes, par exemple… Des données scientifiques pointent également des effets délétères sur les femmes enceintes et les enfants.
Le sujet est bien documenté scientifiquement depuis un certain nombre d’années, nous ne sommes donc pas sans savoir qu’il y peut y avoir un impact sur la santé humaine. En ce sens, nous pouvons considérer que le principe de précaution n’est pas respecté.

Au sujet de ses nouveaux compteurs et de leurs effets, Enedis pointe le fait que les valeurs relevées sur le Linky ne sont pas énormes, et c’est effectivement le cas. Cependant, un point d’interrogation subsiste toujours. Enedis nous dit que les valeurs envoyées sont ponctuelles, avec une fréquence allant de quelques dizaines de minutes à toutes les heures environ. En fait, on se rend compte que « l’électricité sale » générée par le Linky est quasiment permanente lorsque nous effectuons des mesures nous-mêmes, il est donc difficile de faire totalement confiance aux informations fournies par Enedis, qui contredisent nos constatations sur le terrain.

Les valeurs relevées sont faibles, cela ne fait aucun doute, mais ce qui n’est pas mis en lumière, c’est que le Linky présente une source d’exposition supplémentaire à toutes les autres. Il est donc fondamental de prendre en compte « l’effet cumulatif » de ces rayonnements. Si on reprend les sources d’exposition aux champs électromagnétiques dans la maison, le Linky tout seul ne représente pas grand chose, la WIFI toute seule non plus, le téléphone DECT en lui-même non plus… Prises individuellement, toutes ces sources d’exposition ne représentent pas de risque élevé, mais au final « l’effet cumul » est désastreux et délétère pour la santé.

Est-ce que l’effet cumulatif est mesurable ?

Il n’est pas évident de le calculer de manière sélective, car nous sommes dans une sorte de « bain d’ondes permanent » que l’on appelle l’electrosmog. Nous avons des appareils de mesure qui nous permettent de calculer à un moment donné et à un endroit donné le niveau d’exposition à certaines fréquences. On peut également mesurer la tension induite directement sur les individus exposés qui évalue « l’absorption » des ondes électromagnétiques par le corps physique. Les gens n’étant plus au « potentiel » de la terre en intérieur, comme ils devraient l’être, ils cumulent des sources de perturbations électromagnétiques qui viennent compromettre le fonctionnement électrique des cellules du corps. Nous pouvons rappeler que les êtres humains sont avant tout des êtres électromagnétiques.

Peut-on refuser le compteur Linky ?

La loi ne prévoit pas que le refus soit possible, donc théoriquement on ne pourrait pas, mais ce compteur a été déployé dans un cadre réglementaire un peu flou. Il y a tout de même des moyens de remettre en cause individuellement ou collectivement la pose de ces compteurs par le biais de procédures qui utilisent les « angles morts » juridiques.
En revanche, quand une installation doit se faire, les habitants d’un logement sont légalement en droit de refuser que les agents extérieurs d’Enedis ne pénètrent dans leur domaine privé.
Certains aspects juridiques ne sont donc pas clairs et sont assez mal contrôlés.

Pour autant, est-ce obligatoire ?

Ce n’est formulé nulle part, et la loi ne cadre pas les choses de façon suffisamment claire pour proposer une réponse binaire : « oui » ou « non ».

Comment faire s’il est déjà posé ?

Il y a eu une jurisprudence à Toulouse le 18 mars 2019, un jugement en Référés a interdit la pose de compteurs Linky pour treize plaignants électro-hyper-sensibles. Le 1er aout 2019, le Tribunal de grande instance de Tours a également ordonné le retrait de compteurs Linky, pour raisons médicales, à la suite d’une action de groupe de personnes chez qui les compteurs avaient été déployés et qui l’ont contesté, cela ayant entraîné des troubles de santé médicalement avérés ; la justice a tranché en faveur des plaignants.

S’il est déjà installé, y a-t-il des solutions pour limiter son impact ?

En géobiologie et bien sûr de manière globale, il y a des solutions pour se protéger des rayonnements électromagnétiques.
Tout appareil électrique relié au réseau d’électricité domestique va générer de manière mécanique de l’électricité dite « sale » (« dirty electricity »). Il s’agit de fréquences plus élevées que la fréquence de base de 50 Hz, c’est un phénomène que l’on le retrouve dans tout appareil électrique branché : un four, un congélateur, etc. Le Linky utilise volontairement ce phénomène pour obtenir des données.

Cette « électricité sale », on peut la mesurer et voir si elle contribue à une surexposition. Le Linky fonctionne sur la technologie du CPL (courant porteur en ligne), et il est possible d’utiliser ce que l’on appelle en électronique des « filtres passe-bas » qui vont écrêter les signaux au-delà d’une certaine fréquence, ce qui va diminuer les rayonnements hautes fréquences qui vont être portés par ce courant 50 Hz. Ces systèmes de filtres permettent à l’électricité « sale » d’être en quelque sorte « rabotée », ce qui diminuera le niveau d’exposition. Ils peuvent se brancher directement dans les prises ou être directement installés sur le tableau électrique général de la maison.

Au-delà des protections techniques citées ci-dessus, évidemment, l’autre protection possible voire nécessaire, c’est d’avoir une « hygiène de vie électromagnétique », ce que permet la géobiologie. L’idée sera donc d’éviter l’effet « cocktail » cumulatif. Pour faire simple, partout où il sera possible de réduire les expositions, il sera conseillé de le faire. Par exemple, pour tout ce qui concerne les hyper fréquences, on préconisera :

  • de passer en mode filaire à chaque fois que c’est possible ;
  • d’éviter d’utiliser les téléphones fixes sans fil (DECT) en émission permanente, car cela va générer des champs électromagnétiques hyperfréquences assez forts ;
  • de limiter l’utilisation des dispositifs utilisant les technologies « sans fil » comme les babyphones, les manettes de jeux qui fonctionnent en Bluetooth, etc.
  • d’adapter son utilisation des téléphones mobiles (kits mains libres, haut-parleur, mode avion, etc.).

On rencontre de plus en plus souvent, en expertise géobiologique, des gens qui sont devenus électro hypersensibles, avec un syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM), et qui sont lourdement handicapés dans leur vie quotidienne, à chaque fois qu’ils sont exposés à ces rayonnements (c’est-à-dire à peu près tout le temps) : impossibilité de prendre les transports en commun, difficultés sur la route à cause des antennes relais, etc. Ces somatisations peuvent donc réellement compliquer la vie. Cet état de fait n’était pas reconnu par le corps médical depuis un certain nombre d’années, mais aujourd’hui, de plus en plus de médecins reconnaissent ce syndrome comme étant tout à fait « réel ».

À l‘École française de géobiologie®, nous n’avons pas de positionnement idéologique par rapport à l’utilisation des nouvelles technologies (elles ne sont ni bonnes ni mauvaises intrinsèquement), nous voudrions juste que le principe de précaution puisse être appliqué au bénéfice de la santé des citoyens, que tout le monde puisse être correctement informé, et que les choix soient faits en toute conscience, même s’il y a des enjeux économiques très forts derrière.

Un conseil avant de clore ?

Bien qu’il ne soit pas évident de s’informer de manière impartiale sur ces sujets, qui sont polémiques et qui sont encore très souvent captés et privatisés par des techniciens qui se « réservent » le débat entre eux, alors il ne faut pas hésiter à aller rechercher et croiser soi-même les informations. Il y a des associations qui font ce travail-là. Il existe par exemple, le CRIIREM, mais aussi « Robin des toits » qui fournissent des informations intéressantes et pertinentes.

Il est important de rester vigilants sur les informations qui sont communiquées sur le sujet et de mettre en œuvre, autant que possible, ce principe de précaution que j’abordais précédemment en tant qu’hygiène de vie de façon générale pour soi et pour nos proches. Le risque, en négligeant ce principe, serait de se rendre compte, dans une génération, que l’exposition aux ondes électromagnétiques se révèle être LE problème de santé public numéro 1.

Igor Bezard est directeur de l’École française de géobiologie (EFG), un centre de formation créé en 2007 par Alain de Luzan, fondateur de l’école et du groupe Geobios, dédié à la recherche et à la formation en géobiologie et bioénergie : www.geobios.com.

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