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Flux instinctif libre : l’art de se connecter à son corps et de vivre pleinement sa féminité

Naturo
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Nous avons reçu un très joli livre de Melissa Carlier : Le Guide du flux instinctif libre, paru aux éditions Jouvence. Nous avions envie de vous en parler… Le flux instinctif libre consiste à ne pas utiliser de protection hygiénique et à contrôler l’écoulement du sang menstruel pendant les règles par la contraction du périnée… Et c’est tout à fait possible !

Vivre ses règles autrement

La plupart des femmes utilisent des protections périodiques pendant leurs règles. La méthode du flux libre instinctif propose d’évacuer le sang menstruel de manière consciente et volontaire permettant ainsi une plus grande autonomie dans la gestion de ses menstruations en s’affranchissant de serviettes hygiéniques, tampons et autre cups menstruelles…

La continence menstruelle

Dans son Guide du flux libre instinctif, Mélissa Carlier nous présente 7 raisons qui prouvent que le corps féminin est adapté à la continence menstruelle :

  1. Le sang ne s’écoule pas en continu, mais plutôt sur différentes phases répertoriées au nombre de 4 : la contraction de l’utérus, suivi du détachement de l’endomètre. S’ensuivra l’écoulement des menstruations, puis une phase de repos qui se terminera par une nouvelle contraction et ainsi de suite, jusqu’à la fin de la période des règles.
  2. Il suit un parcours sinueux qui le ralentit avant d’arriver à la sortie du vagin. En effet, le vagin n’est pas un orifice tout droit et tout lisse. Son inclinaison ajoutée à la quantité de repli tissulaire ne permet pas au sang de s’écouler de manière rapide et incontrôlée.
  3. La présence de différentes poches et replis constituant le vagin permet de contenir le sang et d’anticiper le flux.
  4. Le sang menstruel est épais et visqueux, il ne coule pas à la vitesse de l’eau. Encore une fois, sa vitesse d’écoulement ne pouvant être rapide, la maîtrise du flux n’en sera que facilitée.
  5. Anatomiquement, l’utérus est idéalement placé pour pratiquer le flux libre instinctif, entre la vessie et le rectum. En effet, si ces sphincters sont relâchés ils influenceront mécaniquement le vagin, et le sang menstruel pourra plus facilement s’écouler lors d’un passage aux toilettes. Si à l’inverse, ils sont contractés, il sera beaucoup plus facile de retenir l’écoulement des menstruations.
  6. Notre corps est parfaitement équipé pour nous permettre de ressentir tout ce dont nous avons besoin pour cette pratique : ligaments de l’utérus, récepteurs sensoriels à la vulve, le périnée, les capteurs de pression dans le vagin…
  7. Le cerveau des humaines est capable d’apprendre de nouveaux comportements, permettant ainsi de développer de nouvelles capacités et habilités motrices.

Comment pratiquer ?

Les pré-requis

Déconstruire les croyances

De nombreuses femmes ont engrammé la croyance qu’elles sont incontinentes sur le plan menstruel. En réalité, ce n’est pas le cas. La méthode demandera donc de déconstruire une certaine forme de croyances limitantes.

S’équiper

En choisissant de pratiquer la méthode, il est indispensable de s’équiper de manière différente et de ne pas utiliser de cup menstruelle ni de tampon, qui peuvent mettre des freins aux sensations corporelles liées au flux et ne permettent pas de libérer le sang librement. Les culottes menstruelles ou serviettes hygiéniques seront plus adaptées à l’apprentissage.

Estimer la santé de son périnée

C’est le troisième prérequis indispensable, car il faudra que le périnée ne soit ni hypotonique ni hypertonique. Même si la méthode ne repose pas sur les contractions volontaires du périnée pour retenir le sang, il est indispensable que l’ensemble des tissus qui constituent le bassin fonctionne de manière optimale.

Les différentes étapes

Chaque femme est unique. Par conséquent, les sensations ne seront pas les mêmes d’une personne à l’autre. Cependant, il existe différentes étapes durant lesquelles il est possible d’observer ses ressentis et les différents symptômes afin d’évaluer le parcours du sang.

Étape 1 : les contractions de l’utérus.

Étape 2 : l’écoulement du sang dans le vagin. C’est peut-être la partie la plus complexe.

Étape 3 : à la vulve, probablement l’étape la plus évidente, car à ce moment-là le flux arrive assez bas dans le vagin. Cette étape présente une sensation claire d’écoulement.

Étape 4 : la libération du flux qui provoque généralement une sensation de soulagement et de détente et permet parfois de diminuer les douleurs et l’inconfort.

Aller plus loin

Le livre de Mélissa Carlier propose de très nombreux outils pédagogiques : des supports d’apprentissage, des exercices pour développer l’écoute et le ressenti, des schémas et des tableaux permettant de mieux comprendre ce qu’il se passe à l’intérieur du corps. Cet ouvrage propose également des témoignages et une foire aux questions très intéressante avec les interrogations les plus fréquentes : puis-je pratiquer avec des règles abondantes ? Que faire si les douleurs augmentent au début de la pratique ? Comment gérer sans dégâts les rires et les éternuements ? Est-il possible de pratiquer même lorsqu’on est atteinte d’endométriose ? Est-ce possible avec un DIU cuivre ? Est-ce possible sous contraception hormonale ? Qu’en est-il après plusieurs accouchements ?

Autant de questions auxquelles répond Mélissa dans son superbe ouvrage illustré que nous vous recommandons chaudement !

Delphine Quérou, naturopathe.