Le moringa, appelé aussi malunggay aux Philippines, la mu en Chine ou sajina en Inde, est un arbre commun dans de nombreux pays tropicaux d’Asie et d’Afrique. En anglais, il est connu sous le nom de « drumstick tree » (« arbre à baguettes de tambour ») pour la forme allongée de ses fruits, qui ressemblent un peu à des haricots géants. La famille Moringaceae comprend 13 variétés, certaines pas plus grandes que de simples herbes, mais c’est généralement le moringa oleifera qui est consommé.
Ses graines permettent d’extraire environ 40 % d’huile, avec une composition proche de l’huile d’olive. Ses feuilles séchées et broyées sont utilisées en cuisine pour relever les mets ; aux Philippines, elles sont jetées entières dans une soupe au lait de coco. En Inde, on incorpore ses fruits dans les curry.
Mais le moringa est bien davantage qu’un simple assaisonnement. Les analyses ont démontré que les feuilles de moringa sont plus riches en vitamines, minéraux (calcium, fer, manganèse, sélénium…), protéines végétales de très bonne qualité et antioxydants que pratiquement n’importe quel autre végétal. À poids égal, les feuilles de moringa totalisent 3 fois plus de potassium que la banane, 7 fois plus de vitamine C que les oranges, 3 fois plus de vitamine E que les épinards, 4 fois plus de vitamine A que les carottes, plus de fer que le chou kale et autant de magnésium que le cacao. Et pour ce qui est de la thiamine, du phosphore et de l’acide ascorbique, aucun légume ne présente de taux comparables. En outre, le Moringa est riche en flavonoïdes et autres polyphénols, essentiels pour renforcer les défenses immunitaires.
Cent grammes de moringa ne représentent que 75 calories d’énergie, mais 5,9 g de protéines, 12.8 g d’hydrates de carbone, 353 mg de calcium et 3.7 mg de niacine. En gros, le moringa contient à lui seul à peu près tout ce dont le corps a besoin (à l’exception notable de la vitamine B12).
C’est pourquoi l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a officiellement reconnu aux produits à base de moringa des propriétés antibiotiques, hypotensives, antispasmodiques, antiulcéreuses, hypocholestérolémiantes et hypoglycémiques.
En médecine ayurvédique, qui utilise le moringa depuis des siècles, l’entièreté de l’arbre est utilisée : écorce, fruits et feuilles surtout, pour leur effet antidiabétique et vermifuge, pour les soins cutanés, le renforcement des capacités cognitives, du système digestif et du transit intestinal. Les racines contiennent également un puissant antiseptique.
Avec un tel palmarès, on comprend pourquoi le moringa convient particulièrement aux personnes souffrant d’ostéoporose, aux enfants en croissance et aux intolérants au lactose. C’est également un supplément idéal pour les végétaliens, en raison de son apport en protéines (de mêmes valeurs nutritionnelles que la protéine animale, ce qui est rare pour un végétal), en calcium et en fer.
Cerise sur le gâteau, le malunggay peut être utilisé pour purifier l’eau, sans devoir recourir à des produits chimiques – les graines broyées ont en effet la propriété étonnante de fonctionner comme un filtre, permettant d’éliminer entre 90 et 99 % des bactéries, même avec une eau initialement très trouble et non potable.
En 2017, la chambre des députés des Philippines déclarait officiellement le malunggay (nom local du moringa) « légume national », consacrant ainsi le feuillu au même titre que d’autres symboles patrimoniaux tels que le rarissime aigle des Philippines, le carabao (buffle d’eau), le jeepney (minibus typique) ou la mangue.
La décision soulignait que le malunggay, « longtemps considéré comme un simple arbre d’arrière-cour, a le potentiel de sauver des vies, produire de l’emploi et contribuer aux revenus agricoles. Le malunggay est une plante essentielle, qui mérite d’être promue pour ses nombreux bienfaits, tant économiques que nutritionnels et médicinaux »
Ce trésor nutritionnel, très répandu et facile à cultiver, n’a d’ailleurs pas échappé aux ONG qui luttent contre la malnutrition en zone rurale, comme Action Contre la Faim, la Croix Rouge ou l’UNICEF. Toutes connaissent et ont intégré le malunggay à leurs programmes, au même titre que le Département de l’agriculture. Au sein de ce Département, le Bureau de recherche agricole (BAR) a introduit le malunggay dans sa liste de plantes indigènes prioritaires, et finance notamment un programme développant diverses préparations et lignes de produits : thé, sirop, jus ou poudre soluble.
Lars Kophal / journaliste
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