Lechou

Le texte de la bannière n'a pas été défini.L'URL ou le texte du bouton n'a pas été défini.L'URL de l'image de la bannière n'a pas été définie.
Le texte de la bannière n'a pas été défini.L'URL ou le texte du bouton n'a pas été défini.L'URL de l'image de la bannière n'a pas été définie.

Le moringa, le plus SUPER des SUPERALIMENTS !

ALIMENTATION
ESPACE MEMBRE
FACEBOOK
INSTAGRAM
YOUTUBE

Le moringa, appelé aussi malunggay aux Philippines, la mu en Chine ou sajina en Inde, est un arbre commun dans de nombreux pays tropicaux d’Asie et d’Afrique. En anglais, il est connu sous le nom de « drumstick tree » (« arbre à baguettes de tambour ») pour la forme allongée de ses fruits, qui ressemblent un peu à des haricots géants. La famille Moringaceae comprend 13 variétés, certaines pas plus grandes que de simples herbes, mais c’est généralement le moringa oleifera qui est consommé.

Des propriétés exceptionnelles / Un super-aliment

Ses graines permettent d’extraire environ 40 % d’huile, avec une composition proche de l’huile d’olive. Ses feuilles séchées et broyées sont utilisées en cuisine pour relever les mets ; aux Philippines, elles sont jetées entières dans une soupe au lait de coco. En Inde, on incorpore ses fruits dans les curry.

Mais le moringa est bien davantage qu’un simple assaisonnement. Les analyses ont démontré que les feuilles de moringa sont plus riches en vitamines, minéraux (calcium, fer, manganèse, sélénium…), protéines végétales de très bonne qualité et antioxydants que pratiquement n’importe quel autre végétal. À poids égal, les feuilles de moringa totalisent 3 fois plus de potassium que la banane, 7 fois plus de vitamine C que les oranges, 3 fois plus de vitamine E que les épinards, 4 fois plus de vitamine A que les carottes, plus de fer que le chou kale et autant de magnésium que le cacao. Et pour ce qui est de la thiamine, du phosphore et de l’acide ascorbique, aucun légume ne présente de taux comparables. En outre, le Moringa est riche en flavonoïdes et autres polyphénols, essentiels pour renforcer les défenses immunitaires.
Cent grammes de moringa ne représentent que 75 calories d’énergie, mais 5,9 g de protéines, 12.8 g d’hydrates de carbone, 353 mg de calcium et 3.7 mg de niacine. En gros, le moringa contient à lui seul à peu près tout ce dont le corps a besoin (à l’exception notable de la vitamine B12).

Un allié de la santé

C’est pourquoi l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a officiellement reconnu aux produits à base de moringa des propriétés antibiotiques, hypotensives, antispasmodiques, antiulcéreuses, hypocholestérolémiantes et hypoglycémiques.

En médecine ayurvédique, qui utilise le moringa depuis des siècles, l’entièreté de l’arbre est utilisée : écorce, fruits et feuilles surtout, pour leur effet antidiabétique et vermifuge, pour les soins cutanés, le renforcement des capacités cognitives, du système digestif et du transit intestinal. Les racines contiennent également un puissant antiseptique.

Avec un tel palmarès, on comprend pourquoi le moringa convient particulièrement aux personnes souffrant d’ostéoporose, aux enfants en croissance et aux intolérants au lactose. C’est également un supplément idéal pour les végétaliens, en raison de son apport en protéines (de mêmes valeurs nutritionnelles que la protéine animale, ce qui est rare pour un végétal), en calcium et en fer.

Cerise sur le gâteau, le malunggay peut être utilisé pour purifier l’eau, sans devoir recourir à des produits chimiques –  les graines broyées ont en effet la propriété étonnante de fonctionner comme un filtre, permettant d’éliminer entre 90 et 99 % des bactéries, même avec une eau initialement très trouble et non potable.

Une plante aux multiples bienfaits

  • Le moringa protège et détoxifie le foie. Il réduit les dommages subis et prévient l’hépatite, participe à la régénération des enzymes nécessaire à son bon fonctionnement et fait office d’anti-inflammatoire.
  • Ses antioxydants réduisent l’apparition des rides, et préviennent l’apparition de diverses maladies chroniques comme l’arthrite, le cancer, et les maladies du cœur et des reins.
  • Le moringa aide à perdre du poids : sa richesse nutritionnelle limite les sensations de faim et active le métabolisme ; son effet anti-inflammatoire et diurétique réduit la rétention d’eau ; la vitamine B2 ou riboflavine brûle les matières grasses.
  • Le moringa est le partenaire des sportifs : ses acides aminés aident le corps à régénérer les cellules abîmées par l’effort et à accélérer le processus de récupération.
  • Aux Philippines, le malunggay est traditionnellement consommé par les femmes allaitantes. Il favoriserait la production de lait maternel et en améliorerait la qualité nutritionnelle.
  • Des études scientifiques récentes ont prouvé que le moringa permettait d’éviter le diabète en régulant et réduisant le taux de glycémie dans le sang, tout comme à contrôler et traiter la pression artérielle de patients souffrant d’hypertension.
  • Enfin, le moringa peut être utilisé sous forme de pâte pour les soins de la peau, il hydrate et nettoie. L’huile extraite des graines entre dans la fabrication de cosmétiques : savons, huiles sèches, crèmes et lotions capillaires.
 

Le « légume national » des Philippines

En 2017, la chambre des députés des Philippines déclarait officiellement le malunggay (nom local du moringa) « légume national », consacrant ainsi le feuillu au même titre que d’autres symboles patrimoniaux tels que le rarissime aigle des Philippines, le carabao (buffle d’eau), le jeepney (minibus typique) ou la mangue.

La décision soulignait que le malunggay, « longtemps considéré comme un simple arbre d’arrière-cour, a le potentiel de sauver des vies, produire de l’emploi et contribuer aux revenus agricoles. Le malunggay est une plante essentielle, qui mérite d’être promue pour ses nombreux bienfaits, tant économiques que nutritionnels et médicinaux »

Ce trésor nutritionnel, très répandu et facile à cultiver, n’a d’ailleurs pas échappé aux ONG qui luttent contre la malnutrition en zone rurale, comme Action Contre la Faim, la Croix Rouge ou l’UNICEF. Toutes connaissent et ont intégré le malunggay à leurs programmes, au même titre que le Département de l’agriculture. Au sein de ce Département, le Bureau de recherche agricole (BAR) a introduit le malunggay dans sa liste de plantes indigènes prioritaires, et finance notamment un programme développant diverses préparations et lignes de produits : thé, sirop, jus ou poudre soluble.

Lars Kophal / journaliste

 

NOTE : si vous souhaitez essayer, le CHOU vous conseil le MORINGA de chez AMOSEEDS, entreprise française qui propose le meilleur rapport qualité/prix que nous avons trouvé. —>>>> ICI