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Les fruits durant la grossesse améliore le développement cognitif des bébés

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La grossesse est la phase la plus sensible dans le développement cognitif du bébé. Durant la troisième semaine de grossesse, le cerveau du fœtus commence à se former. Dès la sixième semaine, les connexions neuronales apparaissent et la matière grise se développe de manière significative. Ainsi, afin d’offrir les meilleures conditions au fœtus pour effectuer cette tâche déterminante, il apparaît essentiel de lui fournir une alimentation adaptée et des nutriments essentiels.

Une étude scientifique en faveur des fruits

Une étude de 2016 de l’Université de l’Alberta au Canada a montré que les bébés dont la mère avait consommé une grande quantité de fruits durant la grossesse avaient des capacités cognitives supérieures selon l’échelle de Bayley du développement du nourrisson. L’échelle de Bayley se base sur divers critères : préférences visuelles, attention, mémoire, exploration, manipulation et formation de concepts. Les mêmes résultats ont été retrouvés chez une autre espèce que l’humain, la mouche drosophile, permettant de confirmer l’absence de biais de perception et d’interprétation pouvant modifier les résultats d’une étude épidémiologique. Il n’y a donc aucun doute, les fruits améliorent le développement cognitif du fœtus. Mais comment l’expliquer ?

Les fruits, l'aliment physiologique de l'espèce humaine

De la même manière que la vache est conçue pour manger de l’herbe, le loup pour manger de la viande, nous, êtres humains, sommes anatomiquement adaptés à manger des fruits. Ainsi, dans le biotope naturel qui a façonné l’humain, la majorité des calories venait du sucre des fruits. L’être humain s’est en effet nourri pendant des millions d’années de fruits, de verdures, de noix et de quelques produits animaux (larves, insectes, petits mammifères) en quantité réduite. C’est donc la raison pour laquelle un meilleur développement ainsi qu’une meilleure santé sont observés chez les personnes ayant une alimentation qui fait la part belle aux fruits et aux légumes.

Des nutriments essentiels et moins de toxines

Les fruits apportent des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments et des antioxydants essentiels à la croissance du fœtus. Cette étude confirme ainsi que les fruits, par ce qu’ils apportent, sont indispensables au bon développement des fonctions cognitives de l’enfant.
Par ailleurs, le fait d’augmenter sa ration de fruits diminue forcément la consommation d’aliments non physiologiques, non adaptés à notre espèce, qui amènent une quantité significative de toxines. Ainsi, les femmes ayant mangé plus de fruits pendant leur grossesse ont potentiellement mangé moins d’aliments industriels ultra transformés, moins d’amidons (céréales notamment) et moins de produits laitiers. Elles ont donc apporté moins de toxines et plus de micronutriments protecteurs à leur corps et au fœtus.

Le respect des besoins physiologiques pour un bon développement cognitif

De plus en plus d’études confirment alors ce qui pourrait paraître évident et instinctif durant la grossesse. Ainsi, une étude de 2013 de l’Université de Montréal a montré que 20 minutes d’exercice 3 fois par semaine pendant la grossesse stimuleraient aussi le développement cognitif du bébé. Une autre étude, de 2017, montre que les bébés allaités présentent un développement cognitif supérieur, mesuré par des tests de QI.


Finalement, le rôle de la mère est primordial au bon développement cognitif de son enfant. Mais il est important de noter que cette responsabilité doit aller de pair avec la responsabilité de l’entourage et même de la société, afin de permettre à la mère d’avoir accès sereinement aux conditions les plus favorables à la création d’un petit être.Par ailleurs, le fait d’augmenter sa ration de fruits diminue forcément la consommation d’aliments non physiologiques, non adaptés à notre espèce, qui amènent une quantité significative de toxines. Ainsi, les femmes ayant mangé plus de fruits pendant leur grossesse ont potentiellement mangé moins d’aliments industriels ultra transformés, moins d’amidons (céréales notamment) et moins de produits laitiers. Elles ont donc apporté moins de toxines et plus de micronutriments protecteurs à leur corps et au fœtus.

 

Benjamin Hicaubert, Naturopathe