Dans un monde qui célèbre la performance et le contrôle, Sophie Lainé propose un regard radicalement différent. Pour cette autrice en pleine écriture de L’Être de noblesse, la vulnérabilité n’est pas une faiblesse mais la clé d’une vie authentique.

« Vivant égale je sens », affirme-t-elle. Refuser nos émotions, c’est nous couper de notre humanité. La vraie force consiste à accepter notre finitude, nos contradictions, nos peurs – ces parts de nous que la société nous pousse à cacher.

Sophie partage une expérience personnelle : son intuition l’a avertie de quitter un lieu juste avant une altercation violente. Preuve que notre sensibilité, souvent moquée, est en réalité un radar précieux. Elle insiste sur la différence cruciale entre fusion (relations étouffantes) et communion (rencontres où chacun reste entier).

Son message ? Cessons de nous excuser d’être humains. La vulnérabilité bien assumée devient un superpouvoir : elle nous relie aux autres, affine notre discernement et nous libère du masque de la perfection.

« Quand on voit le courage que ça demande d’être humain, comment ne pas vouloir se prendre dans les bras ? » conclut-elle. Un appel à remplacer la honte par une tendre acceptation de nous-mêmes.